LA NOUVELLE ENTREPRISEL'entreprise-réseau

LES TECHNOLOGIES ont fait un immense bond en avantmais LES METHODOLOGIES sont restées archaïques

MONDIALISATION et PROXIMITE L'entreprise de demain sera locale et internationale.

DEMATERIALISATION : NOOS (connaissance, esprit, intelligence)Noosphère : des matériaux immatériels, informationnels, "spiritualisés"

LA NOUVELLE ENTREPRISE : L'entreprise-réseau

La difficulté pour les entrepreneurs d'apprécier les qualités des technologies du web révèle les grandes problématiques de la révolution numérique et de ces technologies qui en sont issues .
L'entreprise n'a jamais eu accès à autant de données et d'informations. La révolution numérique est une splendide révolution technologique, la troisième de l'histoire humaine. Elle inaugure le passage de l'imprimé au numérique après ces deux autres révolutions que furent le passage de l'oral à l'écrit, à la fin du néolithique, et le passage de l'écrit à l'imprimé, à la Renaissance. Mais une révolution technologique ne suffit pas. Si le 20ème siècle fut bien le siècle de la technologie, le 21ème siècle devra être celui des méthodologies



REALITE ET IMAGINAIRE des technologies numériques

Les TIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication), les TSI (technologies de la société de l'information), les technologies numériques, les technologies Internet et les technologies du web sont des expressions banalisées généralement utilisées de façon équivalente pour caractériser l'instrumentation numérique de notre société assiégée par des produits numériques.
Si les technologies ont fait un immense bond en avant, les méthodologies sont restées archaïques


PLETHORE D'EQUIPEMENTS ...

pour une société de l'information structurée autour d'une économie numérique : ordinateurs, PDA, tablettes, netbooks, smartphones, consoles de jeu portables et fixes etc.
Cette transformation numérique a été menée artificiellement, dans une euphorie planétaire qui masque les dérapages et les effets contre-productifs voire pernicieux de ces proliférations numériques :
- atteintes à la vie privée des individus
- pratiques de dénigrement visant marques et entreprises (rumeurs, hoax, lettres-chaînes). Voir : désinformation
- fragilité des systèmes d'information (virus, cheval de troie, vers, déni de service, spam, phising, hacking, etc.)
- diffamations, incompétence et analphabétisme numériques
- surcharge informationnelle


FRACTURE NUMERIQUE AMPLIFIEE

Les impulsions politiques et les relais industriels qui ont amené aux métamorphoses sociétales que nous connaissons ont masqué une offre technologique d'une réelle immaturité, en complet décalage avec le projet ambitieux d'une massification de l'utilisation des TIC.
Le fossé numérique ne peut se résumer à l'accès aux technologies. Il concerne tout autant les usages qui en sont faits.
Ces problématiques évoquées appellent des méthodes efficaces et précises sous peine de crouler sous le flux des informations indésirables ou fausses. Le problème n'est pas mince lorsque l'on sait que quatre-vingt milliards de courriels circulent sur la Toile, toutes les vingt-quatre heures, à cent mille kilomètres à l'heure. Ces ordres de grandeurs outrepassent largement les capacités de notre cerveau qui, lui, est une machine chimique lente, inchangée depuis l'homme de Cro-Magnon.


DES SITES WEB PAR MILLION

La visibilité de l'entreprise et de ses activités auprès d'un large public d'internautes, la relation de proximité avec le client et les partenaires, la présence dans les moteurs de recherche et annuaires, réseaux sociaux et l'organisation du travail (intranet) sont les quatre facteurs polarisants par lesquels les technologies numériques s'introduisent dans l'entreprise.
L'insuffisante acculturation numérique du client est trop souvent exploitée par des prestataires (agences Web et agences de communication) afin de l'énchaîner à une logique technologique, au détriment de méthodes efficaces. Ce processus va produire une représentation erronnée de la prépondérance des technologies dans l'utilisabilité et la fréquentation des sites Web.


METIERS HYBRIDES

A qui confier la réalisation d'un site Web ? A des agences Web ou à des sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) ? Pour le responsable de projet Web, la maîtrise absolue de toutes les activités est de plus en plus utopique.
Référencement, communication, marketing, production et maintenance de contenus, documentation, base de données, compatiilité, accessibilité, sécurité, logistique, e-commerce, design d'interface et d'interactions, architecture de l'information, design graphique, développements logiciels etc. Autant de savoir-faire, de compétences et d'expertises techniques que les commanditaires méconnaissent.


COMMUNICATION NUMERIQUE : avantages et risques

Site vitrine, site marchand, site participatif, application en ligne etc. Les projets de réalisation de sites Web sont généralement conduits à la hâte dans une méconnaissance inquiétante des impératifs techniques. Les principales sources de danger sont plus liées au manque de culture numérique des dirigeants comme des salariés de l'entreprise.
Cette absence de culture numérique est fréquemment comblée par un imaginaire puissant autour d'internet; une pensée magique salutaire venant combler la distance entre le projet idéalisé et sa réalisation. Les technologies apparaissent alors comme miraculeusement simples à mettre en oeuvre.
Alléchées par les promesses d'avantages concurrentiels qu'un Web interactif et interopérable pourrait tenir, les entreprises ne sont pas toujours en mesure d'apprécier la complexité et la force du vortex technologique dans lequel elles s'engagent.


ELDORADO NUMERIQUE

Le service de communication ou les personnes ressources de l'entreprise sont déstabilisés par les invisibles complexités informatiques (matériel, hébergement, sécurité, applications) liées à la mise en place de ces nouvelles architectures.
Il s'ensuit d'inévitables tensions. C'est aux décideurs de faire les choix judicieux, responsabilité qui sera mise à rude épreuve au moment de superposer les projets numériques de l'entreprise aux propositions foisonnantes du Web.
Les fabuleuses réussites économiques de sites comme Google, Ebay, Meetic, Facebook, etc., viennent nourrir les fantasmes individuels et collectifs du Web où tout devient possible.


VAGUE NUMERIQUE

Initialement réservée au monde du calcul scientifique et des grosses entreprises, l'informatique s'est ensuite très vite démocratisée avec l'apparition des Personal Computers des années 1980.
Les actuels "digital natives" font un usage massif des réseaux sociaux. Les jeunes générations passeraient environ 800 heures par an à l'école, 80 heures à discuter avec leur famille et 1500 heures devant un écran.
Ces "digital natives" ne mobilisent pas toujours - voire rarement - de réelles compétences en informatique et Internet leur permettant d'avoir un usage sûr et raisonné des TIC. Considérés par leurs aînés comme "naturellement" habiles avec les technologies numériques, ils sont finalement désemparés quant à séparer le bon grain d l'ivraie entre leurs pratiques personnelles courantes et celles qui apparaissent réellement adaptées au monde de l'entreprise qui évolue.


PUBLICATION EN LIGNE : RAZ DE MAREE

Messagerie, transfert de fichiers, partage de fichiers, prise de contrôle à distance, téléchargement de documents, recherche d'informations, etc. Nous assistons chaque jour à une augmentation de l'usage des technologies de l'information et de la communication dans une grande partie des activités humaines, qu'elles soient privées, publiques, personnelles, familiales ou professionnelles.
La prolifération de logiciels "open source" enrichie par les expériences des utilisateurs qui participent à l'amélioration technique et ergonomique des dispositifs, témoigne de la souplesse et de l'efficacité de ces modèles de programmation de plus en plus répandus dans le milieu du développement Web.


MODULES GRATUITS

Les possibilités sont désormais infinies de "lire" tout nouveau format de documents.
Plug-in et Adds-on sont mis gracieusement à dispostion de tout internaute et confèrent au navigareur une réelle adaptabilité afin qu'il réponde à des tâches que l'utilisateur effectue fréquemment (faciliter les traductions, trouver des définitions, construire une blbliographie, gérer des flux RSS, privilégier les recherches sur certains moteurs, etc.)


SAUT QUALITATIF

Les points clés du Web sont la souplesse, la modularité, l'extensibilité et l'ouverture. La facilité d'intégration des documents et l'adaptabilité des contenus confirment la grande plasticité des technologies. Paradoxalement, ce saut qualitatif entraîne une prolifération de documents et un chaos documentaire que les outils de recherche d'informations des sites Web tentent de gérer selon les besoins des utilisateurs.


VISIBILITE dans la jungle numérique

Tout le monde parle de référencement et de positionnement dans les moteurs de recherche. Bien peu comprennent de quoi il s'agit au-delà de figurer en page 1 du grand maître du monde, le moteur des moteurs de recherche.
Les outils de recherches d'informations des sites Web sont devenus des environnements techniques incontournables et complémentaires à toute production de ressources numériques.
Bien qu'il soient destinés l'un comme l'autre à la recherche d'informations, l'outil interne au site ne répond pas aux mêmes besoins que les systèmes externes généralistes d'indexation.

Par exemple, les annuaires Web proposent une thématisation. La création de catégories ainsi que les classements des sites sont réalisés par des humains. Cette intervention humaine constitue un avantage par rapport aux moteurs de recherche classiques (Altavista, Google etc.) qui sont alimentés par des robots, lesquels ont des difficultés à évaluer la pertinence des sites et les classer selon leurs contenus.
Application : Visual Catalog. Approche et méthodologie systémique, globale.
Une interface originale de recherches d’informations bibliographiques.

L'acte technique qui consistait à insérer des balises pour améliorer le référencement auprès des systèmes de recherche a évolué, pour aujourd'hui aboutir à un acte social.


LES LANGAGES

La sémantique des balises HTML s'est progressivement dégradée par l'élargissement d'un public moins rigoureux que le public d'experts d'origine, qui cherchait essentiellement à communiquer et diffuser de l'information scientifique et technique entre chercheurs.
Voir : l'histoire de l'intelligence humaine
+1972 - Invention du protocole Internet : "Echange de fichiers"
+1993 - La plus grande et belle invention européenne : LA TOILE

Les évolutions normatives ont cherché à homogénéiser et à prévenir les dérives des systèmes (rendre technologiquement captifs les internautes afin d'asseoir une position de leader technologique naissant ).
Par ailleurs, l'utilisation des feuilles de styles (CSS) appliquées aux documents HTML peuvent avoir un effet de bord considérable sur la sémantique déjà fort limitée des balises logiques du HTML. La malléabilité de la présentation portée par les CSS apporte en contrepartie des avantages appréciables, parmi lesquels la simplification de lecture du codage HTML. Mais cette puissance des CSS conduit à faire disparaître le peu de "sémantique" portée par les balises HTML.
La production pléthorique de documents ne peut plus faire l'impasse de données descriptives (par des individus les mieux formés à le faire)


UN PEU DE TECHNIQUE...

La généralisation des feuilles de style apporte l'assurance d'une cohérence de l'ensemble des pages. CSS offre l'avantage considérable d'être applicable de façon identique aux documents XML et aux pages HTML (à l'exception de documents XML particulièrement complexes).
Un chapître entier est consacré aux langages de publication et de description dans l'ouvrage présenté en fin de page : "les Technologies du Web au défi de l'entreprise" de Fabrice Papy et Dominique Sansonetti. Editions Lavoisier, Hermès.
Sont abordés dans ce chapitre 3 : les mises en forme, XLS, XLS-FO, MathML, SMIL, le graphique (PNG, SVG), la voix (VoxML) la téléphonie mobile (WML), etc. Les mécanismes d'animation ou d'interactivité (CSS et AJAX, SWF, PDF, GIMP, scripts XSLT etc.)


METHODOLOGIE : les bons outils au service de l'intelligence

Grâce à la normalisation (W3, ISO) et aux outils informatiques respectant les recommandations définies, le web technologique a stabilisé des outils, des formats et des protocoles qui sont devenus des normes. Cette normalisation est propice aux réalisations innovantes qui bénéficient d'un terrain de propagation à l'échelle planétaire grâce à l'interopérabilité des technologies numériques.
Un bémol, et non des moindres, vient cependant tempérer cet enthousiasme politique et économique : la fracture numérique ne cesse de se démultiplier, non pas selon des considérations d'équipements mais de compétences et usages de ces outils et systèmes d'informations.
Ces compétences-utilisateurs ne peuvent se limiter à quelques pratiques en autoformation dans le cadre privé ou familial. La capacité de l'individu à appréhender et, idéalement, à s'approprier ces informations est loin d'être acquise.
L'Homo Numericus, nouvel individu de la société en cours d'éclosion devra se préparer à la modification des conditions, qui jusqu'à présent régissaient les relations qu'il entretenait non seulement avec la société dans laquelle il évoluait, mais également celles qu'il avait jusqu'à présent tissées avec les autres hommes, acteurs de la société.


OMNIPRESENCE DES TIC DANS LES ACTIVITES HUMAINES

Cette omniprésence des technologies de l'information et de la communication n'est plus à démontrer. Les activités humaines professionnelles, collectives, managériales, sociales, ludiques, personnelles, informationnelles, éducatives, etc. sont ainsi pénétrées au quotidien par des technologies numériques intrusives qui dessinent dorénavant un continuum circulaire du foyer à l'entreprise.
Le paradigme système qui s'impose au détriment de l'utilisateur pourtant destinataire des fonctionnalités de ces dispositifs ne peut se prétendre "outil" que lorsqu'il se transforme en instrument au service des activités des usagers et des finalités qu'ils y construisent.


LE GRAND DEFI

Le passage à la société de la connaissance et à l'économie de l'immatériel a été rendu possible par l'émergence des TIC. Il est concomitant avec un saut généralisé de complexité. Est complexe tout système où les interactions entre les composants deviennent prépondérantes par rapport aux composants eux-mêmes. A l'évidence, nos sociétés, nos entreprises*, nos organismes et nos cerveaux sont des systèmes hyper-complexes. Cette complexité induit des conséquences fondamentales :
- l'entreprise ne peut être réduite à la simple juxtaposition mécanique de postes de travail et de procédures de traitement. On ne gère pas des hommes comme des pièces de meccano.
- une seconde conséquence de la montée en complexité est l'incertitude : plus un système devient complexe, plus il possède de degrés de liberté et plus son comportement devient imprévisible

Les systèmes complexes que nous vivons et vivrons toujours plus, réclament de nouveaux talents, ceux du cerveau droit : des talents globalisants, intuitifs, analogiques, qualitatifs, créatifs, symboliques. Primauté de l'intuition sur la raison, primauté de la création sur la production, primauté du mutuel sur le hiérarchique, primauté de l'analogique sur le logique.
Paradoxe logique qui rend la logique inopérante à partir d'un certain seuil de complexité.
*Chaque entreprise est un être vivant avec une mémoire, une identité, une âme.


Sources : Fabrice PAPY Document Numérique et Usages
Voir aussi : Les technologies du Web au défi de l'entreprise

LA "CRISE" : rupture d'harmonie

Ce n'est pas le monde qui est en crise, c'est la pensée économique qui est en crise. Les modèles économiques réducteurs et simplistes qu'utilise encore la grande majorité des économistes et décideurs sont obsolètes et en totale inadéquation avec la complexité du monde économique réel. D'où les bévues, crashes, faillites à la pelle.


PARADOXE

Notre avenir dépend essentiellement de notre capacité à entreprendre, de notre esprit d'entreprise et du contexte que l'on offrira aux créateurs d'entreprise (débureaucratisation, défiscalisation, déjuridisation, déréglementation).
A y regarder de près, le paradoxe vient du monde économique lui-même. A de très rares exceptions près, les "grands patrons" qui font la une des journaux, les ténors de l'économie, les gourous de la finance, les consultants vedettes, AUCUN n'a créé son entreprise. Tous sont des gestionnaires, AUCUN n'est entrepreneur.


STRUGGLE FOR LIFE DARWINIEN : dépassé

Le monde des affaires est encore terriblement médiéval, avec ses baronnies, ses territoires, ses guerres et guéguerres, ses serfs taillables et corvéables à merci, sa soldatesque mercantile et ses mercenaires avec ou sans scrupule.
L'économie médiévale, à force de batailles et de destructions de récoltes incessantes, fut de grande misère. Il en est de même aujourd'hui, avec ces ridicules et absurdes guerres des prix qui assassinent des pans entiers du tissu de ces PME qui génèrent la toute grande majorité des nouveaux emplois.


METIERS

La plupart des métiers sont confrontés à une mutation paradigmatique profonde. Les patrimoines immatériels deviennent plus stratégiques que jamais et mettent toutes les formes d’intelligence sur le devant de la scène professionnelle afin de créer de la valeur réelle au-delà des prix et tarifs d’intervention.
Cette notion de valeur des produits, des services, des solutions est au centre de la mutation des fondamentaux de l’économie contemporaine. De plus en plus, les clients achètent de la valeur et non seulement un prix.
APPLICATION ENTREPRISE : Valeur d'usage Vs. valeur d'échange .


LA SOLUTION : les réseaux*

Aux problèmes de fond posés par la concurrence exacerbée - et confortée par la pensée unique ambiante -, les processus de réticulation et les architectures en réseau offrent les réponses techniques satisfaisantes même si, et c'est bien normal face à la complexification du monde, elles sont plus complexes à mettre en oeuvre et à gérer que les gros coups de bâton sur le nez du voisin.


La bifurcation majeure actuelle (la "crise") est inéluctable. Toute gesticulation politique, syndicale ou financière est inutile, vaine et illusoire.
La bifurcation (la "crise") est indispensable, mais elle est incertaine. Rien n'est écrit, tout doit être inventé et le temps presse car l'enfantement de l'humanité nouvelle sera difficile, douloureux et dangereux.
Cette bifurcation ne peut être évitée. Il faut l'assumer avec lucidité, intelligence et inventivité. Le modèle pyramidal est mort. Trop lourd, trop lent. Voir : Globalisation, mondialisation .


NOUVEAU MODELE : * le réseau

Le nouveau modèle organisationnel, à tous les étages de nos édifices sociaux et économiques est déjà et sera toujours plus le réseau, c'est-à-dire un ensemble d'entités autonomes fédérées entre elles par un projet et/ou des ressources partagées. Ce passage de la pyramide au réseau est un énorme saut de complexité.
L’idée de réseau est autre chose qu’un mode technique d’organisation; Il ne se limite nullement à une technique managériale ou commerciale. Il s’agit, beaucoup plus profondément, de fonder un nouvel art du vivre-ensemble.


MONDIALISATION et PROXIMITE

L'entreprise de demain sera locale et internationale. Chaque entreprise sera un réseau de petites entités locales reliées entre elles par une toile immatérielle mondiale. Et cette entreprise-réseau sera, elle-même, insérée et intégrée dans de multiples réseaux partenariaux et commerciaux avec lesquels elle sera connectée en permanence.
APPLICATION ENTREPRISE : la concurrence par la qualité
Voir : "Course à la qualité". Projet mené par la société Labocast.

.

DEMATERIALISATION : des mosaïques interconnectés

La dématérialisation appelle l'immatérialité. La société de consommation et l'économie industrielle doivent céder le pas à la société de la connaissance et l'économie de l'immatériel qui l'accompagne.
Les structures réticulées, bien plus riches que les structures hiérarchiques bien trop pauvres en relations et interrelations, sont donc appelées à les remplacer partout

.

MONDIALISATION ET INFORMATION MULTILINGUE

La montée en puissance de nouveaux pôles économiques et scientifiques comme la Chine, l'Inde le Brésil demande de la part des entreprises et des états une maîtrise des informations provenant de différentes langues et systèmes d’écriture.
Mais cette diversité des langues ne facilite pas l'observation de l'environnement mondial. Or, les organismes se doivent d’avoir une très bonne connaissance de leur environnement (partenaires et concurrents) pour conduire une politique efficace

L'anglais : pour la communication internationale
L’anglais est la langue de communication internationale : publications scientifiques, relations commerciales, diplomatie, ... L’anglais est la langue dans laquelle on veut faire connaître des informations (vraies ou fausses) à un public le plus large possible.

Les langues locales sont celles dans lesquelles on échange avec sa communauté, dans lesquelles ont rédige des informations qu’on ne souhaite pas voir trop diffusée (ex brevet), langue de travail et d’échange avec ses collaborateurs qui contient beaucoup plus de détail que la synthèse en anglais que l’on va diffuser.
Pousser la langue du pays
La possibilité de déclarer des URL d’un pays dans l’alphabet local, et depuis mai 2010 *, l’extension désignant le pays dans l’alphabet local témoigne de la volonté politique globale de pousser la langue du pays, respectivement.
* Adoption par l’Icann "Internet Corporation for Assigned Names and Numbers". Voir : Journée d'étude académique et professionnelle.. Consulter la conférence : "Mondialisation et information multilingue"


LES IDEES : appartenances nationales et métissages

Les idées ne vivent qu'en relation avec d'autres idées au sein de systèmes et réseaux complexes et évolutifs, au fil des connexions qu'elles établiront ou perdront avec d'autres idées. Les idées sont vivantes. Elles naissent, croissent, mûrissent et meurent. Elles s'associent en de multiples communautés idéelles appelés "théorie", "matéaphore", "système", "paradigme", "manifeste", "mouvement", "idéologie" ... Elles ont leur appartenance nationale, et de ces appartenances naissent des cloisonnements quasi racistes ou des hybridations et métissages parfois monstrueux, mais plus souvent féconds


LES IDEES : fecondes ou nocives

Si l'idée intiale est féconde, elle engendrera de nouvelles idées plus riches qui se propageront à leur tour pour s'enrichir et s'épanouir.
Si elle ne l'est pas, ou si elle n'est pas perçue comme telle, elle préréclitera et ne prolifèrera pas. Peut-être sera t-elle réinventée des lustres plus tard.
Exemple appliqué : dans les années 2000, la mise en charge immédiate en implantologie dentaire renaît de ses cendres.
Voir Mise en charge immédiate : retour vers le futur.

Enfin, combien d'idées finalement nocives et abandonnées n'ont-elles pas proliféré dans l'enthousiasme d'une époque, ou d'un lieu, ou d'un mouvement, ou d'un groupe ? Le Nazisme fut une idée. Il ne lui a fallu que six ans pour mettre le monde entier à feu et à sang.
La question n’est donc pas tant de savoir si une idée est vraie ou fausse que de savoir si elle est favorable ou défavorable à la vie. Il y a des idées qui sont vraies, mais mortelles. Il y a des idées qui inventent des "arrière-mondes" fictifs : l’éloge de la souffrance et du sacrifice de soi, la condamnation de l'égoïsme, la répression de la sexualité et du plaisir, la valorisation des passions tristes. Réprimer la santé et la vie.
Il faut donc se placer "par-delà bien et mal". Ni bien ni mal mais "mieux" et au-delà.
Application entreprise : au-delà des normes . Dépasser l’approche strictement réglementaire


LE SURHOMME : prophétie nietzschéenne.

Le Surhomme sera le premier homme honnête, après des millénaires de morale fondée sur le mensonge pour aliéner l'homme, pour empêcher l'humanité d'entrer dans son âge adulte.
Chacun de nous porte en lui une latence qu'il lui faut accomplir : c'est cela le destin. Tout n'est pas déterminé, loin s'en faut, mais chacun porte des possibles qu'il lui faut réaliser. S'il ne le fait pas, par ignorance ou par négligence ou par lâcheté, il passe à côté de sa vie et la rate.
Le Surhumain n'a évidemment rien à voir avec le surhomme héroïque, blond aux yeux bleus, bronzé et musclé décrit jusqu'à la nausée par les propagandes nazie ou hollywoodienne
LE SURHUMAIN n'est pas de l'ordre du physique ou de la génétique, mais de l'ordre de l'intelligence, de la connaissance, de la conscience. Le Surhumain est un stade, pas une espèce.

ETHIQUE. VOLONTE DE PUISSANCE Rechercher une éthique de vie qui se placerait "Par-delà Bien et Mal" : une recherche permanente du meilleur comportement (Ethos), d'une meilleure harmonie (c'est la définition de la Sagesse), sans qu'il y ait, pour autant, de normes morales édictées par un Dieu transcendant ou, plus exactement, par les pouvoirs temporels qui s'installent au nom de ce Dieu.
Par "volonté de puissance", il ne faut pas entendre ce désir de pouvoir et de domination de l'autre si commun parmi les hommes.
Voir : Volonté de puissance..


PROJET COMMUN : créer des idées

il faut replacer d'urgence l'humain dans un projet qui le dépasse. Sans projet il ne peut y avoir d'éthique. Sans éthique il ne peut y avoir d'effort. Sans effort iln peut y avoir d'accomplissement. Sans accomplissement il ne peut y avoir de joie. Sans joie il ne peut y avoir d'existence authentique.
La créativité n'appartient pas qu'aux génies. Tout le monde est potentiellement créatif, à condition de s'en donner la peine (10% d'inspiration, 90% de transpiration). Il s'agit d'un mode de vie, d'une volonté de marcher ensemble dans la même direction, chacun sur son chemin propre.


DE LA VALEUR DES IDEES

L'idée comme produit de la pensée, matériau immatériel : une idée aura d'autant plus de valeur qu'elle sera partagée (convergence des énergies). La vitesse de propagation, donc de partage d'une idée est d'autant plus grande que l'accès à cette idée est gratuit. Derrière cette évidence se cache un des plus formidables paradoxes de l'âge noétique dont les conséquences seront immenses.
Les énergies de notre monde moderne qui se meurt ne sont plus investies dans rien, mais sont dissipées dans tout et n'importe quoi.


INTELLIGENCE

L'intelligence peut s'accroître si on la cultive, mais personne ne peut cultiver votre intelligence à votre place. Elle peut s'étioler si on la laisse trop longtemps en friche. Les écoles et les universités doivent devenir des lieux de découverte et de développement des intelligences, et non plus des lieux de "gavage". Les savoirs nourrissent les intelligences mais ne les remplacent jamais. La mémoire ne rend pas intelligent mais elle lui est indispnsable.


L'ECONOMIE DE L'INTELLIGENCE : ECONOMIE IMMATERIELLE

L'intelligence engendre, par les reliances qu'elle induit, toutes les formes de valeur dont l'économie raffole. Car la valeur économique naît bien de l'intelligence et d'elle seule. Il s'agit de cette valeur ajoutée qui est la somme des valeurs des ressources mises en oeuvre, additionnée de la valeur émergente de leurs interactions, donc de leur reliance, donc de leur intelligence. APPLICATION ENTREPRISE : ce qui fait la valeur d'une prothèse dentaire, c'est ...
Voir : Expertise LABOCAST "Laboratoire de prothèse dentaire labocast


LIBERTE : art de vivre bien

Il ne peut y avoir de qualité de vie sans qu'il n'y ait d'abord liberté. Il ne s'agit pas de cette liberté infantile et capricieuse mais de tout autre chose. Il s'agit d'une liberté adulte et responsable où chacun se réapproprie sa propre vie dans le respect du monde qui l'entoure. Réapprendre cet "art de vivre bien" dont la modernité nous a dépossédé à force de nous chosifier, de nous infantiliser.
Tyrannie des rentes d'actionnaires et des "quaterly reports" qui obligent au seul court terme, à la seule rentabilité immédiate, à l'obsession de ce seul indicateur : le cours de l'action en bourse.
"Pour avoir monté, géré, restructuré, redressé des entreprises pendant plus de vingt ans, je sais que le profit ne peut ni ne doit jamais être un but. Il est une conséquence naturelle d'un concept intelligent et créatif, d'un projet partagé, d'un métier maîtrisé, d'une clientèle satisfaite, d'un personnel enthousiaste, d'un management charismatique." Marc Halévy : l'Age de la Connaissance.


LE GRAND PROJET DE L'APRES MODERNITE

Une nouvelle ère s'ouvre, au moins pour cinq cent cinquante ans*, au niveau paradigmatique. La période que nous vivons est déterminante car ce sont nos générations, nous, maintenant, qui donnons l'impulsion originelle (les conditions nécessaires) sur laquelle toute la suite se construira. La responsabilité n'est pas mince ! Nous existons, mais vivons nous ?
Avons-nous envie de traîner en nous le boulet noir de l'angoisse permanente de manquer ou de perdre ; de manquer de tout, surtout de superflu ; de perdre : notre emploi, notre retraite, nos économies, notre confort, notre toutou, notre conjoint, notre réputation ...

* Toute notre Histoire est composée de grands cycles qui, en moyenne, durent 550 ans. Chacun de ces cycles successifs s'est organisé autour d'un leitmotiv, d'un mot-clé qui le fonde.
- La Grèce antique, jusqu'à ce qu'elle ne succombe sous la botte des légions romaines, recherchait la SAGESSE.
- Rome voulait instaurer son ORDRE qui s'effondra sous la pression des Germains. Ceux-ci, rencontrèrent et développèrent ce christianisme naissant que Constantin avait promu : ce fut l'ère de la FOI.
- Celle-ci, après l'émiettement de l'empire carolingien, se mua en une obsession féodale du SALUT : combattre, par le bûcher, l'infidèle intérieur (l'hérétique, la sorcière, le juif) et, par la croisade, l'infidèle extérieur (le Maure).
- Avec la Renaissance, ce cycle se perd dans les guerres des religions et fait naître la modernité et sa religion du PROGRÈS qui aboutit à ce sanglant 20ème siècle dont les mots-clés furent Verdun, Auschwitz, Goulag, Hiroshima, Bhopal, et tant d'autres.
A cette dernière rupture, il faut répondre par la Spiritualité. Une spiritualité sans doute assez éloignée des monothéismes d'antan et des religions instituées, sans doute plus panthéiste, initiatique, contemplative ou méditative, plus pratique que théologique, plus orientale qu'occidentale.


CONCLUSION

Ou bien le nouveau paradigme triomphe sans trop tarder et une humanité beaucoup moins nombreuses pourra vivre bien sur le long terme, ou bien l'ancien paradigme parvient, au travers de ses institutions de pouvoirs, à maintenir sa logique délétère et nous courons vers un suicide collectif à court terme. Demain, c’est déjà aujourd’hui.
Voir : l'histoire de l'intelligence humaine


L'ENTREPRISE RESEAU

De la mythologie à la réalité : projets et réalisations